La vie d’auteur est remplie de joie et de soupirs… Parfois l’inspiration est là et les idées viennent à l’esprit plus vite que les doigts peuvent suivre.  Parfois, c’est le syndrome de la page blanche.

 

Quand tout va bien, on peut écrire avec plaisirs et passions jusqu’aux premières lueurs du matin.

 

Quand l’inspiration n’y est pas, rien ne va. Même un bon café chaud le matin semble ne procurer que des soupirs vains.

 

Mais écrire, il le faut.  Alors, l’auteur se dirige vers son ordinateur, en y traînant un peu le pied en chemin.  Peut-être la tête trouvera l’inspiration en chemin.  Et peut-être que si on prend encore plus son temps, peut-être que l’inspiration sera encore meilleure.

 

C’est avec un peu d’appréhension que l’auteur se prépare à affronter son partenaire de travail.  Non, je ne parle pas du café.  Je parle de l’ordinateur.  Après tout, qui voudrait écrire des textes avec une plume et papiers?  Même les anciennes machine à écrire semblent aujourd’hui si désuètes et impuissantes.  Pourtant tant a été écrit avec ces outils! Pouvons-nous imaginer la quantité d’écrits qu’aurait pu faire un Balzac ou Hugo avec les outils modernes?

 

Alors il le faut bien, le café bien en main, l’auteur se dirige vers son partenaire de travail.  Quelle surprise l’attend!  Un gentil chaton, déjà prêt à ne rien faire pendant toute la semaine, à côté de l’auteur, pour l’inspirer.  Un chat d’avant-garde, un tout jeune chaton, s’est très vite converti aux octets du monde numérique.

 

Voilà l’auteur qui sourit.  Maintenant inspiré, l’esprit heureux et plein d’idées, avec un café en main.

 

chaton sur ordi

Photo fournie par Louise Touchette

 

Suggestion de lecture:

Le livre La cousine Bette, écrit par Honoré de Balzac comprend une de mes phrases préférées de la littérature:

 

« Elle était belle comme sont belles les femmes assez belles pour être belles en dormant »