Voyage de Bernard et de Francine St-Denis
en mer Baltique et à Rome, publication no 6
Voir article 5 – La perle Dubrovnik
Les jours de notre croisière se rétrécissent et nous arrivons à la fin. Cette expérience continue à nous révéler d’autres merveilles de l’architecture ou d’autres beautés de la nature.
Mercredi 1er octobre 2014
L’île de Malte
C’est notre escale à l’île de Malte et notre agréable incursion à l’ère des chevaliers pour connaître leurs coutumes et traditions. Nous ne reproduirons pas ici le texte qui a déjà été publié ici le 26 décembre 2014. Nous renvoyons plutôt le lecteur à l’article « Un arrêt à Malte ».
Jeudi 2 octobre
Taormina et le mont Etna
Au lendemain de notre arrêt à l’île de Malte, toujours dans cette croisière en mer Adriatique, nous nous arrêtons le jeudi 2 octobre à Catane, en Sicile, et mettons le pied dans la région Italienne des volcans.
Nous avons visité la jolie ville de Taormina qui se dresse sur un haut plateau du mont Tauro (« montagne du taureau »). Parmi ses monuments, nous avons découvert l’austère façade du Palazzo Corvaja et le spectaculaire théâtre grec de Taormina avec sa vue impressionnante. Il symbolise la ville, mais c’est aussi l’un des sites touristiques les plus célèbres au monde.
Nous avons flâné tranquillement dans les ruelles pleines de charme, pris une bouchée et fait des achats.
Le mont Etna
Le long d’une route marquée par les coulées de lave, nous sommes montés à 3 330 mètres d’altitude sur le mont Etna : le volcan le plus haut d’Europe et l’un des plus actifs au monde. Il a une superficie de 1 200 km2 et 45 km de diamètre à sa base. Il n’existe aucun mot pour décrire les paysages sévères et figés du sommet. C’est comme un désert de poussière noire alors que les pentes de la montagne sont couvertes d’îlots de vergers de citronniers et d’oranger, de pins et de genêts. Nous y avons même vu – avec une profonde émotion – des maisons presque totalement enfouies sous la lave.
Les pentes du volcan sont parfois abruptes. Elles sont interrompues par plusieurs bouches éruptives, notamment sur ses flancs sud et ouest, ainsi que par plusieurs cratères, ou « caldeiras », résultant des anciennes éruptions.
Vendredi 3 octobre
Naples et le Vésuve
Dans une autre partie de l’Italie, notre croisière nous a menés le lendemain 3 octobre à Naples, une ville magnifique aussi, au voisinage rapproché d’une autre région volcanique ne faisant pas partie de notre voyage.
En l’an 79 après Jésus-Christ une éruption du Vésuve dans la baie de Naples a tristement enseveli Pompéi et trois autres villes sous la lave et les cendres. On ne redécouvre Pompéi dans un état surprenant de conservation que quinze siècles plus tard.
Robert Harris, dans son livre Pompéi, en traduction française chez Plon en 2005, relate la vaine lutte d’un ingénieur aquatique romain Marcus Attilus pour convaincre les habitants d’évacuer la ville. Il avait détecté à Pompéi une inquiétante odeur de soufre. Ses efforts lui permettent au moins de conserver la vie à sa belle Corelia, la fille de son pire et mortel ennemi.
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Le Vésuve est seul volcan italien entré en éruption au cours des cent dernières années. Outre lui, et l’Etna, en Sicile, le seul autre du pays est le Stromboli, aux îles Éoliennes.
Naples n’est pas sans nous rappeler la classique chanson That’s amore de Dean Martin : « In Napoli, where love is king, when boy meets girl, here’s what they sing…»
Nous avions une cabine avec balcon et nous étions au 7e étage du bateau. Le personnel a été d’une courtoisie extraordinaire pendant tout le voyage. Nous avons pu nous baigner sur le bateau en croisière. La vie ressemble plutôt à la vie ordinaire, avec un personnel stylisé aux fines attentions, mais avec le dépaysement en prime.
* * *
Et maintenant cap sur Rome, la fin de notre périple maritime et le début d’une autre semaine en occupations libres et pleines de découvertes.
Prochaine parution
Rétroliens/Pings