Voyage de Bernard et de Francine St-Denis

 en mer Baltique et à Rome, publication no 10 et dernière

Voir article 9 – Musée du Vatican, chapelle Sixtine et Colisée 

 

Que reste-t-il à voir ? La liste ne diminue pas : elle doit s’arrêter. Nous sommes sur le point de repartir, la tête pleine de souvenirs, l’esprit plein d’émerveillement, et notre appareil-photo saturé d’au moins un millier de clichés qui nous aideront à revivre nos vacances d’un automne.

 

Vendredi 10 octobre  2014

Dans le quartier Trestavere, aux rues pleines de boutiques et de petits cafés, nous sous arrêtons à l’église Santa Maria di Trastevere. Était-ce une intervention divine : un Capuccino et un croissant nous reviennent ensuite vraiment pas cher. C’est rare à Rome : on vous charge même si vous vous assoyez à une table, mais pas à cet endroit, la serveuse était sympa, comme diraient les Français.

Le Castel Sant’Angelo

Nous prenons un taxi (nos jambes épuisées nous en remercient) vers le Castel Sant’Angelo, qui se mire dans les eaux du Tibre. C’était à l’origine le Mausolée de l’Empereur Adrien qui le fit édifier à 130 après Jésus-Christ. Durant la peste de 590, le pape Grégoire le Grand, lors d’une procession, vit un ange apparaître près du Mausolée d’Adrien annonçant la fin de cette épreuve, ce qui arriva. De là, le nom du Mausolée d’Adrien changea en celui de Castel Sant-Angelo. Une statue en marbre de l’archange saint Michel y fut érigée. Du haut du château, il  jouit d’une vue époustouflante sur tout Rome qu’il semble admirer et protéger !

Ce Castel Sant’Angelo devait également servir de forteresse de dernier refuge du pape, en cas d’attaque. C’est pourquoi cette structure disposait d’aménagements de défense aussi importants que sa réserve de munitions à l’époque où la papauté se mêlait plus qu’aujourd’hui des affaires politiques de la Terre.

L’obélisque de la Piazza del Populo

Nous montrons enfin l’obélisque égyptien de la Piazza del Populo, le premier transporté à Rome sous l’ère de l’empereur Auguste. Il est en granite rouge d’Assouan. Par comparaison, l’obélisque égyptien de la Place Saint-Pierre au Vatican est beaucoup plus gros. Son poids énorme exigea la construction d’un navire d’une longueur inédite de 104 m de long pour le transporter sous Caligula en 37 apr. J.-C.

 

L’obélisque de la Piazza del Populo, le premier obélisque égyptien transporté à Rome.

L’obélisque de la Piazza del Populo, le premier obélisque égyptien transporté à Rome.

Impressions générales

Et survient ici la fin de notre voyage à Rome, une grande ville du monde, témoin de l’histoire ancienne et d’architecture grandiose. Outre ses rues pleines de dynamisme, de vie et de surprises, nous avons vu cependant plein d’immigrants des Boat People en quête de survie et le coût de la vie est élevé. Les gens sont chaleureux et serviables. Nous quittons Rome avec une impression positive. Cependant le niveau d’adaptation est plutôt élevé. Il faut vraiment être en forme physique pour visiter la ville, absorber la bouffe et le vin, qui en valent également la peine. Nous sommes épuisés.

S’ensuit le retour par avion au Canada, chez nous en banlieue de Montréal. Nous sommes comblés par notre expérience. Nous espérons que vous nous avez suivis avec plaisir.

Arrividerci, Roma ! E alla prossima !