Dernière modification : 26 avril 2016. RENÉE MARTEL et PATRICK NORMAN ( La difficulté de faire carrière aujourd’hui)
RENÉE MARTEL : « De nos jours, les artistes font du show-business, mais ils n’ont pas de carrière. Je déplore ça. Nous, on vient d’une génération où le public s’attachait à la personne. Aujourd’hui, si la chanson n’est pas bonne, emmène-nous-en pas une deuxième pas bonne, parce que tu es fini. […] J’appelle ça un public essuie-tout », dit Renée Martel.
PATRICK NORMAN abonde : « Parce que c’est tellement précipité, on dirait que ça n’existe plus, les longues carrières. Le public n’a pas le temps de s’attacher. Parce que c’est tout de suite remplacé par un autre. »
(Véronique Lauzon, « Retrouvcr un ami », La Presse, Arts, 23 avril 2016, p. 10.) Les deux artistes ont uni leurs 42 ans d’amitié et de carrière pour faire un disque ensemble et ils entreprendront à l’automne une tournée de 27 spectacles.
MICHEL GALABRU – (Le succès) « L’autre jour, je me suis vu mourir à la télévision et je me suis trouvé très bien. J’avais les larmes aux yeux; non pas de mourir; mais d’avoir été si bon ». ↔ Michel Galabru, Pensées, répliques et anecdotes (Cherche midi, 2006). ↔ Michel Galabru (1922-2016), photo Le Figaro,fr, reproduite Le Devoir, 5 janvier 2016.
DENISE DESAUTELS – (La mort) Malgré ses larmes. « Malgré ses prières, ses supplications muettes. Dans ces cas-là, l’amour humain est inutile. Dérangeant même. Il ne ressuscite pas les morts. On le sait. On a fini par le savoir. Et sans bien s’en rendre compte, on a mis de côté l’espérance. » ↔ Denise Desautels, Ce fauve, le Bonheur, Montréal, L’Hexagone, 1998, deuxième édition en 2015; prix Hervé-Foulon du livre oublié (et réédité), décerné lors du Salon du livre de l’Outaouais 2015.