Je joue au golf depuis 39 ans. Chaque début de saison me ramène ce plaisir et me rappelle les trois « trous d’un coup » que j’ai réussis dans ma vie.
Ou plutôt que la chance a réussis pour moi. Beaucoup de sportifs ou sportives me demandent si un trou d’un coup se planifie. Je réponds non. Il n’y ni règles scientifiques ni cours 101 pour parvenir à une tel succès. Il résulte de la pure chance ! Un ami m’a proposé lors de mon récent anniversaire de mettre cela sur son site. J’ai accepté d’abord avec hésitation, ensuite avec moins.
Il faut que la balle frappée parte exactement dans la bonne direction pour arriver où elle doit tomber.
Mon dernier trou d’un coup remonte en 2005, année malheureusement du décès de mon mari. Mon premier a eu lieu alors que j’étais dans cinquantaine. Le deuxième a suivi quelque temps entre ce moment et celui de 2005. Tiens, je viens de trouver ma carte de points du 30/06/98 : avec un trou d’un coup du no 3. J’en ai fait deux au no 3 et un au no 6. Les trois ont eu lieu au même club de golf de Rosemère, dont je suis membre dont je suis membre depuis très, très longtemps.
Pour l’un de ces trous d’un coup, je me souviens que cette fois-là j’avais frappé. Après nous ne trouvions pas ma balle. Cherche et cherche ! Alors, mon amie m’a dit : « Tiens, regarde donc dans le trou, pour voir. » Et elle était là. Évidemment, nous n’avions pas à cette époque-là d’appareil photo numérique ou lié à un téléphone pour immortaliser tout. Vous allez devoir me croire sur parole. Mais je ne mens pas.
D’excellents golfeurs ou d’excellentes golfeuses peuvent ne jamais réussir de trou d’un coup de leur vie. D’autres en font plus d’un tous les ans.
Chaque année ramène, comme j’en suis sûre, dans le sac de tout golfeur ou de toute golfeuse ce désir compréhensible d’en réaliser un. Mais j’ai dit à un ami golfeur en boutade : « Ce n’est pas trois balles dans le même trou en une seule fois. Là, tu aurais raison, là, la Loto serait inutile. »
Vous le devinez. J’adore jouer au golf. Il est facile de le déduire. Le golf est ce qui me tient en santé à un âge disons avancé. J’espère continuer à jouer « tant que je le pourrai », c’est-à-dire le plus longtemps possible.
Je suis toujours ravie de discuter de golf avec n’importe qui. Mais, de grâce, ne me demandez surtout pas de vous égaler dans un concours pour un trou d’un coup. Je vous dis d’avance que… je ne serai pas partante.
À chacun et à chacune, je souhaite une excellente saison de golf !
Ci-dessous : photo de moi, alors que la qualité des images ne se comptait pas en pixels. Autres photos : Pavillon du club de Rosemère , fondé en 1922, (site du club) et la balle de golf, prise sur Pixabay.
http://www.golfrosemere.ca/