Pour être honnête, Germain nous a créé tout un site sur notre promotion, assez que je me sens un peu mal à l’aide de ne pas y ajouter mon grain de sel. Alors me voici : Pierre Dubuc… dans une petite fenêtre de ma vie.
Les sciences naturelles m’ont toujours attiré. L’ornithologie a débuté au Collège de Lévis. L’intérêt s’est développé grâce au Cercle des jeunes naturalistes sous l’égide de l’abbé Robert Plante. En faisaient aussi partie Gilles Brassard, Jacques Roberge et Yvon Pomerleau.
Au cours de la dernière vacance du classique, j’ai participé à un stage au Lac Trois-saumons où nous étions initiés à plusieurs disciplines : botanique, entomologie, ornithologie, minéralogie, météorologie, astronomie…
Durant plusieurs années, je me suis adonné à l’étude des oiseaux du Québec, parcourant la province dans toutes les régions, puis en élargissant mes connaissances dans une vingtaine de pays (USA, Mexique, Amérique centrale, Équateur, Australie, Chine, Grèce, Tunisie, etc.).
Puis à force de visiter champs et forêts, j’ai développé un intérêt pour les plantes sauvages, les photographiant, les identifiant et les herborisant (1) (entre autres, une vingtaine d’espèces de fougères). Cela m’a fait connaître et apprécier un certain Frère Marie-Victorin, un monstre dans ce domaine. Et en observant les plantes, infailliblement j’en suis venu à me pencher sur les papillons. Au Québec, on dénombre une cinquantaine de papillons diurnes et près de 3 500 nocturnes. J’en ai passé des nuits à en capturer avec des lumières appropriées.
Après quatre ans, tout en demeurant attentif aux domaines précités, j’en suis venu à m’intéresser de plus en plus aux odonates. Ce sont, en bref, les libellules. Au Québec, on en décompte 147 espèces. Ma collection approche les 65.
Les odonates se subdivisent en deux grandes branches : d’abord les petites demoiselles qui ont quatre ailes égales (une quarantaine d’espèces) ; et les grosses libellules ou les anisoptères. Pour ceux qui se souviennent de leurs racines : « A » privatif, « ISO » égal, et « PTÈRE » aile, donc insectes qui n’ont pas les ailes égales. Deux photos suivent : demoiselle, ci-dessus en bleu, anisoptère, ci-contre.
Alors, mon cours est terminé… et il n’y aura pas d’examen.
Rien de plus agréable que de flâner dans les champs et les bois en écoutant, scrutant ou capturant un insecte !
Par contre, je trouve la vieillesse un peu cruelle car les excursions diminuent en nombre et en longueur.
SANTÉ ET LONGUE VIE À TOUS,
PIERRE DUBUC
sur le boul. Marie-Victorin à Boucherville, en plein devant le majestueux Saint-Laurent
P.S. : C’est toujours intéressant de lire et de connaître les autres, surtout les siens qui désireraient partager leurs expériences.
(1) Recueillir les plantes dans la nature pour les étudier, pour en faire un herbier. (Larousse)