Benoît Routhier, un des "Cinco Compadres" - Germain Dion

Benoît Routhier, alias Ti-Ben, assis à gauche dans la photo ci-dessus et avec son instrument sur les genoux, s’est reconnu comme le guitariste hawaïen du groupe LOS CINCO COMPADRES du Collège de Lévis en 1957.

Ce groupe a confondu le supérieur du collège, Mgr Raymond Nolin, à la fête de la Sainte-Catherine cette année-là, En rappel, et comme numéro de fin de la soirée à l’auditorium, le groupe avait offert une prestation instrumentale de Don’t Be Cruel, d’Elvis Presley, sans que Mgr Nolin… ne reconnaisse la pièce. Et pourtant il avait tonné très fort dans un sermon la semaine précédente contre la musique dégradante d’Elvis. Or, qu’allait-il arriver…?

Monté sur la scène après, le supérieur félicita plutôt les musiciens et déclara qu’il avait particulièrement aimé et « trouvé entraînante » la dernière pièce.

Les autres CINCO COMPADRES, connus jusque-là, à droite de Benoît ci-dessus, étaient Hervé (Ti-Vé) Matte au piano et Rosaire Lacroix à l’accordéon. Nous espérons un jour identifier les deux autres guitaristes du groupe.

De la promotion suivant la nôtre,Ti-Ben a fréquenté le collège comme pensionnaire de 1953 à 1961. Il a été journaliste au Soleil de Québec. À la retraite, il se distingue comme acteur dans une troupe de Charlesbourg.

Les deux fêtes d’automne

La Sainte-Catherine, le 25 novembre, et l’Immaculée-Conception, le 8 décembre, étaient toujours soulignées d’une magistrale façon au collège, surtout que la Vierge Marie était notre patronne. Notre confrère Jean-Luc Lemieux le rappelait récemment sur Facebook. Ces deux fêtes alliaient des célébrations spirituelles, gastronomiques, sportives et culturelles.

L’informatique des dinosaures…

Nous étions en 1950 des dinosaures en informatique. Ainsi Jean-Marie Angers, futur policier de la Ville de Québec, écoutait les résultats sportifs avec un radio à cristal le soir couché dans son lit au dortoir. Il les transmettait fidèlement à tous le lendemain. Le radio transistor n’est apparu que vers 1958. Notre premier ordinateur, stricto sensu, ressemblait probablement à ceci : crayon, gomme à effacer et taille-crayon.