« Cependant, la fréquentation intense de l’art l’avait tenu relativement à distance des turbulences géopolitiques dont il voyait bien le caractère tragique mais toujours dérisoire, une sorte d’impôt du sang que le genre humain, fasciné par la mort, devait régulièrement payer. »

Françoise Giroud, Les taches du léopard, Fayard, 2003, à la page 107.

« Et pourtant, ils se traitent comme des étrangers. Il n’est pas nécessaire d’être détective pour constater qu’ils arrivent tout juste à se tolérer. Ont-ils déjà été proches ? » – Propos d’Armand Gamache.

Louise Penney, dans Défense de tuer, page 340, traduit de l’anglais (Canada) par Claire Chabalier et Louise Chabalier, Montréal, Éditions Québec Loisirs (avec l’autorisation de Flammarion), 2012. (Titre original : The Murder Stone, 2008.) Amand Gamache est le nom du détective de Louise Penny.

« Nancy hésitait. (…) Elle se trouvait sur le fil du rasoir. À tout moment, elle allait basculer d’un côté ou de l’autre. Restait à savoir lequel serait le meilleur. »

Lee Langley, Une ombre japonaise, page 79, traduction de l’anglais par Isabelle Chapman, Paris, Éditions France Loisirs, 2011. Titre original anglais : Butterfly’s Shadow. 2011.

« Quand on est très petit, la longueur des bras permet juste d’atteindre le cœur de ceux qui nous embrassent. Quand on grandit, de les maintenir à distance. »

Grégoire Delacourt, L’écrivain de la famille, roman, JCLattès, 2011, p. 140.

« C’est pour ça qu’ils regardent la météo à la télé. Sinon la radio aurait suffi. À la télé, on veut quelqu’un qui nous sourit quel que soit le temps qu’il fera demain. »

Dany laferrière, Je suis un écrivain japonais
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« En littérature, le plus sûr moyen d’avoir raison, c’est d’être mort. »

Victor Hugo http://www.linternaute.com/citation/4833/en-litterature–le-plus-sur-moyen-d-avoir-raison–c-est-d-etre–victor-hugo/